lundi 10 août 2009

RESPONSABLE SAV CONTENTIEUX

POSTE RECRUTE au 09/09.
Grand groupe Français du BTP, installée sur la Côte d’Opale recherche son Responsable SAV contentieux.

Nature du poste :
Chargé du suivi et de la gestion des contentieux liés aux garanties (parfait achèvement, biennales, décennales).
Capable d’assister et de remettre en cause les conclusions des experts si nécessaire.
Assure le suivi des dossiers, la veille réglementaire, juridique et l’archivage.
Travaille et bénéficie d’un soutien et d’un accompagnement de la direction du site dont il dépend.


Statut cadre, Poste de confiance, non évolutif (carrière), mais sûr.
Totale autonomie.
Formation à l’interne peux être proposée si nécessaire.
Lieux travail : Côte d’opale
Lieux d’interventions : Dunkerque, Calais, Boulogne/Mer, Saint-Omer, …

Profil:
- Curieux, autonome, rigoureux
- 35 à 45 ans
- Au moins 10 ans d’expérience dans le Bâtiment (gros œuvre ou second œuvre)
- Une parfaite connaissance du BTP, de ses aspects juridiques et de l’expertise.


Rémunération
- Salaire de départ : 3500 € brut à négocier
- 13.3 mois de salaire/an
- Primes
- Voiture de fonction + carte carburant, …

Si cette offre vous intéresse merci de nous envoyer votre CV et lettre de motivation sur l'une des adresses suivantes : com@korai-conseils.com ou corinne.queval@korai-conseils.fr

dimanche 3 mai 2009

La réforme de la formation professionnelle adoptée en Conseil des ministres
29/04/09 - AFP
Eric Feferberg

Le Conseil des ministres a adopté mercredi le projet de loi de réforme de la formation professionnelle a indiqué le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

Partiellement inspiré d'un accord conclu le 7 janvier entre les partenaires sociaux et sous la pression du gouvernement, ce texte crée un fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels doté de 900 millions d'euros qui permettra, selon le communiqué du Conseil, de former 500.000 salariés et 200.000 chômeurs supplémentaires chaque année.
"On va orienter vers les salariés peu qualifiés, les demandeurs d'emplois, les fonds en matière de formation professionnelle", a résumé M. Chatel.
"Le dispositif sera aussi plus transparent et plus efficace grâce à la réduction du nombre d'organismes collecteurs paritaires agréés et grâce également à une meilleure allocation des fonds vers les petites et moyennes entreprises ou vers les très petites entreprises, qui aujourd'hui ne bénéficient pas assez de la formation professionnelle", a-t-il ajouté.

Le projet instaure enfin un "droit à l'information et l'orientation professionnelle" pour tous, souhaité par le président Nicola Sarkosy plutôt que le "droit à la formation différée" souhaité par les partenaires sociaux.
C'est l’article 3 du projet de loi de la réforme (version du 2 avril 2009) qui prévoit un droit à l’information et à l’orientation professionnelle pour "tout jeune, tout travailleur engagé dans la vie active ou toute personne qui s’y engage ".
Ce droit devrait lui permettre :

- d’accéder à la connaissance des métiers et des compétences nécessaires pour les exercer ;
- de bénéficier de conseils personnalisés en matière d’orientation professionnelle ;
- de disposer d’une information sur les dispositifs de formation et de certification et
de choisir en toute connaissance de cause les voies et moyens permettant d’y accéder ;
- de disposer d’une information sur la qualité des formations et des organismes qui les
dispensent.

Le contenu de cette mission d’intérêt général ainsi que les modalités de sa mise en œuvre seraient définis par décret.

L'exposé des motifs précise que ce droit sera mis en oeuvre « grâce à une labellisation nationale des acteurs chargés de l'accueil physique du public ainsi que par le développement d'outils simples d'utilisation : un centre d'appel téléphonique dédié à la formation professionnelle et un portail internet qui décrit les dispositifs de la sphère 'formation professionnelle', recensera l'offre de formation et dirigera l'utilisateur vers les interlocuteurs adéquats ».
.
Pour consulter le projet de Loi cliquer sur le lien ci-dessous:

jeudi 5 mars 2009

Corriger les "inégalités criantes d'accès" à la formation professionnelle et augmenter l'efficacité de ses circuits de financement, tels sont les objectifs que Nicolas Sarkozy s'est fixés mardi dans un discours à Alixan, dans la Drôme. Un projet de loi sera présenté "à la mi-avril" au Parlement pour y parvenir. Ce texte, destiné à combler "les lacunes inacceptables du système" de formation professionnelle, ira donc plus loin qu'un accord conclu par les partenaires sociaux en janvier, qui n'abordait pas la question du financement du de la formation professionnelle.
Sur "les inégalités criantes" d'accès à la formation, selon l'expression du Président, le projet devrait être la traduction législative de l'accord conclu en janvier.
Cet accord prévoit notamment :

D'augmenter chaque année de 700.000 le nombre de salariés peu qualifiés et demandeurs d'emploi bénéficiant d'une formation. "Moins vous êtes qualifié, moins vous bénéficiez de la formation professionnelle", a-t-il regretté.
"Plus votre entreprise est petite, moins vous bénéficiez de formation", en faisant remarquer qu'"un salarié dans une entreprise de moins de dix salariés a cinq foismoins de chances de se former qu'un salarié d'une entreprise de plus de 500 salariés".

Autres inégalités : "Si vous êtes chômeur, vous avez moins d'accès à la formation que si vous avez du travail", sans compter les "inégalités en fonction de l'âge. Quand vous avez dépassé 45 ans, vous avez encore moins la possibilité de vous former".
Le gouvernement veut aussi rationaliser la collecte des fonds destinés à la formation professionnelle pour la rendre plus efficace, un point qui n'a pourtant pas été abordé dans l'accord des partenaires sociaux. Nicolas Sarkozy avait, dès septembre 2007, souligné la nécessité de cette rationalisation.
Le chef de l'État a donc détaillé son souhait de réduire le nombre d'OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés), d'une « 100taine » actuellement à "10zaine ou une 15zaine", collectant chacun au moins 100 millions d'euros. "Une période de deux ans [leur] sera laissée pour préparer leur réorganisation" et "la loi prévoira que les OPCA puissent être contrôlés tous les trois ans".

Selon le Président, un autre axe du projet de loi sera de créer "un droit à l'information et à l'orientation".
Il a évoqué la mise en place d'un "centre d'appel téléphonique et un portail internet dédiés pour expliquer les dispositifs, recenser l'offre de formation et orienter vers les interlocuteurs adéquats", et a demandé au gouvernement de réfléchir "dans les meilleurs délais" à "un projet de charte constitutive" en vue de la création d'un fonds d'investissement social destiné à la reconversion professionnelle.
Il avait annoncé, lors du sommet social du 18 février, la création de ce fonds qui sera "doté de 2,5 à 3 milliards d'euros, dont plus de la moitié apportés par l'État".
Le droit à l'information et l'orientation : La labellisation des organismes orienteurs verra le jour afin de pouvoir orienter les demandes vers les bons interlocuteurs.

D'ici sa présentation au Parlement, la ministre de l'Économie Christine Lagarde et le secrétaire d'État à l'Emploi Laurent Wauquiez poursuivront "la concertation sur ce projet avec les signataires de l'accord mais aussi les régions et, bien entendu, les parlementaires", a détaillé le chef de l'État.
Publié le 03/03/2009 à 19:07 - Modifié le 03/03/2009 à 20:17 Le Point.fr

En résumé, voici les 4 axes autour desquels vraisemblablement la réflexion du projet de loi portera :

1) Mise en place d'un fond de sécurisation de la formation professionnelle,

2) La réforme des OPCA par préoccupation métier permettra de passer d'une
100aine d'organisme à une 15zaine, Nicolas Sarkozy précisant « qu'ils auront
environ 2 ans pour s'organiser ».

3) Le CIF (congés individuel de formation) sera élargi à d'autres secteurs
d'activité et d'autres opportunités,

4) Le DIF quant à lui perdu avec le licenciement et la rupture du contrat de
travail pourra désormais être utilisé à hauteur du crédit d'heures restant dans
un délai de 2 ans. « Qui a le plus besoin d'utiliser ces heures de formation alors
qu'il vient d'être licencié ? » précise le président N. Sarkozy

Corinne QUEVAL
Consultante RH KORAÏ Conseils

lundi 16 février 2009

Du bon usage de la vidéo dans le recrutement

Le 10 février 2009, Michael Page France accueillait dans ses bureaux la conférence plénière de l’association A compétence Egale, placée sous le thème :
« La vidéo est-elle discriminatoire ? Ou du bon usage de la vidéo dans les process de recrutement. » L’occasion pour les membres de l’association et les sociétés Job Strategy et Job in Live de faire le point sur les avancées en la matière.

« A priori, la vidéo est discriminatoire », commence Virginie Allard, déléguée générale de l’association A compétence Egale. Mais, passé cette première impression, le procédé mérite que l’on s’y attarde. « [Car] on ne discrimine pas sur ce que l’on voit, mais sur ce que l’on imagine et sur ce que l’on pense, reprend la déléguée générale. C’est-à-dire sur le film que l’on se fait en voyant un CV, une adresse, un âge ou la mention d’un handicap. » Et, dès lors qu’un recruteur rencontre un candidat, il est beaucoup moins enclin à discriminer. Virginie Allard rappelle ainsi une enquête menée par l’Organisation internationale du travail, selon laquelle neuf discriminations sur dix se réalisent avant l’entretien. Vue sous cet angle, la vidéo est déjà nettement moins discriminante. Elle peut aider à faire un pas de plus vers l’entretien, à anticiper la rencontre. « En quelques secondes, la vidéo permet de donner envie de creuser un peu plus, appuie Virginie Allard. On entre déjà dans le registre du savoir-être. » La vidéo peut donc aider à battre en brèche les préjugés, à condition de l’utiliser à bon escient.

Vidéo de motivation
« La vidéo ne remplace pas le CV
, prévient Gilles Dagorn, directeur général de Job Strategy. Si le terme générique de CV vidéo est resté, il convient mieux de parler de vidéo de motivation ou de présentation. » Dans cette conception, la sélection se fait toujours sur CV. Et, une fois les derniers candidats retenus, celle-ci permet de confirmer ses choix. En ce sens, plutôt que le CV, la vidéo pourrait remplacer la lettre de motivation. D’aucuns ont également pu souligner les inégalités d’accès à l’outil informatique. Mais la fracture numérique tend à se réduire. Le haut débit se généralise, les prix des Webcams sont de plus en plus accessibles, quand ces dernières ne sont pas directement intégrées à l’ordinateur. « Et le fait de réaliser sa vidéo chez soi permet de recommencer autant de fois que le souhaite le candidat », soutient Gilles Dagorn. Par ailleurs, la vidéo, associée au recrutement, a souvent été présentée comme intéressante pour recruter dans les métiers de la vente ou de la communication. « Mais tout le monde a besoin de communiquer dans un entreprise, même un comptable », rappelle Gilles Dagorn.

Le CV et après ?
Le CV vidéo n’est pas le seul usage possible de l’outil dans le recrutement.
Lionel Deshors, fondateur et dirigeant du cabinet CCLD recrutement, précise : « Nous utilisons la visioconférence depuis trois ans. Cela concerne 30 % de nos entretiens. » Pour ce professionnel du recrutement, la visioconférence permet d’éviter les déplacements importants. « Et le taux de candidats recrutés en visioconférence et en entretien classique est identique », ajoute Lionel Deshors. « Une pratique également beaucoup utilisée pour les recrutements à l’international », note Thomas de Williencourt, directeur général de Job in Live. Ce dernier rappelle également l’intérêt de l’usage de la vidéo pour le recrutement de candidats présentant un handicap. « Nous avons mené des actions avec l’Agefiph, explique Thomas de Williencourt. Il se trouve qu’avec le CV papier, un candidat sur dix obtient un entretien contre sept sur dix avec la vidéo. » Selon lui, la vidéo permet, notamment, de faire sauter les préjugés et de préparer la rencontre et la confrontation au handicap, lorsqu’il est visible. Et, si le CV anonyme venait à s’imposer, la vidéo aurait encore sa place. Des entreprises comme Auchan, ainsi que des écoles ou des universités l’utilisent pour permettre aux candidats et aux étudiants de se préparer à l’entretien d’embauche.

Un manque de recul
Mais le procédé est encore jeune et des ajustements demeurent sans doute nécessaires. Que faire, par exemple, si un seul candidat sur cinq joint un lien vers sa vidéo en plus de son CV ? Le risque de discriminer en choisissant ce candidat est réel. « S’il n’y a qu’une vidéo sur cinq, ce n’est pas possible, répond Thomas de Williencourt. Il faut savoir l’intégrer dans ses process, comme cela a été fait pour la photo sur le CV. » Pour Alain Gavand, président de l’association A Compétence Egale, « on manque encore de recul et d’expérimentations ». Le consultant rappelle qu’il faut passer outre la première impression en entretien, ce que les psychologues appellent l’effet de primauté. « Cela peut prendre 10, 15 minutes ou plus », précise Alain Gavand. La vidéo peut donc être parasitée par cet effet de primauté. La question a le mérite d’être posée sur la table. Des avancées sont effectives dans l’utilisation de la vidéo pour le recrutement. Mais certains garde-fous restent à trouver. Les professionnels du secteur y travaillent...

Brice Ancelin
(source Focus RH)
Petite démo, Cv Stéphane Kurower.

Bientôt nous publierons nos propres CV vidéo sur cette page, alors restez en contact... A bientôt
Corinne et Thierry l'équipe de consultants KORAÏ.